Adaptation de "Nuit Gravement au Salut" de Henri-Frédéric BLANC, par la troupe du Théâtre de l’Atrio



Si vous souhaitez programmer notre spectacle, le dossier de présentation de la pièce et le dossier technique sont disponibles sur demande à contact@theatredelatrio.fr
Résumé
Un éditeur érudit dans la science des coteaux et une écrivaine en quête d’un nouveau best-seller se retrouvent en tête-à-tête au restaurant. Victor Pontier a le « petit contrat » mais il reste un détail à régler... 
Léa est-elle prête à renier ses valeurs pour réussir ? Le serveur joue-t-il malgré lui le rôle de l’arbitre ? Qui sortira indemne de ce dîner ?

Mêlant humour et cynisme, Nuit Gravement au Salut est une satire sur le désir, l’abus de pouvoir et le harcèlement.
Public cible :
Adultes et adolescents
Avec :
Géraldine Clément, Jacques Jadot, Stéphane Roux
Mise en scène :
Jean-Louis Raybaud
Graphisme et affiche :
Isabelle Syord
Voix bande son :
Isabelle Syord
Durée :
70 minutes
Note du metteur en scène :
Quand on lit le roman d’Henri-Frédéric Blanc, on savoure la truculence du propos et la pertinence des répliques. On rit aux maladresses et au sans-gêne de Victor, aux irruptions incongrues du serveur, avant que le rire ne se pince peu à peu et que finalement un sentiment de (presque gravité) le malaise s’installe.

C’est cet appesantissement teinté d’humour que j’ai voulu retrouver en adaptant Nuit gravement au Salut.

La pièce déroule les niveaux de conscience contradictoires qui traversent Léa et son public : jusqu’où ira Léa dans l’acceptation et le renoncement ? Elle fait front avec L’énergie du désespoir face à Victor, l’homme pressé qui donne des leçons de morale mais ne respecte aucun code, aucun principe. Victor assume totalement l’indignité de sa démarche et ne respecte ni la femme, ni la mère. Il ne veut croire en rien et surtout pas en Dieu. Seuls comptent le pouvoir et la satisfaction qu’il donne. Son cynisme bouscule Léa et stupéfie le maître d’hôtel.    

Mais sommes-nous si différents ? Les contradictions de Léa peuvent-elles justifier les assauts de l’éditeur ?  Toute fin peut-elle justifier les moyens ?

Par le jeu des comédiens et la verdeur du propos, la tension dramatique monte peu à peu d’entre les rires. Victor martèle ses conditions et démonte inexorablement les convictions de Léa. Harcelée, elle sort les griffes…
Le public balance, peut-être étonné de ses propres interrogations.

Dans cette joute féroce, le serveur apporte les respirations nécessaires ; il tente d’exister mais, frustré, incapable de se révéler, il reste à sa place. Lui aussi pourrait… Oh ! Diable ! Bien des choses en somme. En tout cas, il y pense…

Remerciements :
Nous souhaitons ici adresser nos remerciements à:
- notre premier public qui nous a permis un soir de juin de nourrir notre jeu et épaissir nos personnages,...
- à Henri-Frédéric Blanc pour son roman qui nous a tant inspiré,
- et bien sûr vous, le public devant lequel nous avons eu le plaisir de jouer.

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